Notre histoire

Arthur Douay
1895 – 1925

Maison fondée en 1895

Maison fondée en 1895, à plus de 100 ans l’entreprise Douay Collinse est une vieille dame qui se porte bien. Plus gaillarde que jamais, elle entend vivre encore longtemps.
Non ! Dans le Caudrésis, il n’y a pas que des entreprises qui disparaissent avant l’âge de 7 ou 12 ans. L’entreprise Douay Collinse, qui a traversé le siècle comme une comète, en est une parfaite illustration. Douay Collinse ne s’est pas faite en un jour. Il fallait avoir un caractère bien déterminé comme celui d’Arthur Douay, originaire de Saint-Python, pour, au début du siècle, quitter son village et penser qu’on pouvait réussir à Caudry dans un secteur autre que le textile.

C’est dans la rue Osbert (là ou se trouve aujourd’hui l’école de musique) qu’Arthur Douay installe son atelier de ferblanterie et de ferronnerie, auquel il ajoute bien vite une quincaillerie. Aurait-il déjà intuitivement compris que, pour survivre, il faut diversifier son activité sans trop s’éloigner de son métier d’origine ? A l’époque – en 1895- l’enseigne porte le nom de Douay Deloffre.

Une affaire prospère

Fort de la philosophie paternelle, celui-ci jette les bases de la société Douay Collinse. Il développe les secteurs de la plomberie et du sanitaire. Il devient ainsi un spécialiste dans l’installation du chauffage central. Marié à Léa Collinse, il fonde la société Douay Collinse. L’affaire est prospère et on se sent un peu à l’étroit rue Osbert. Charles déniche alors un endroit idéal (selon lui) pour développer son activité : le 73 rue de la République. Nous sommes en 1932, année du déménagement. La famille grandit, Léa donne un garçon à son époux. On l’appelle Charles, naturellement…

Maison fondée en 1895 - Douay Collinse - Image de Charles Douay

Charles Douay Père
1925 – 1950

Maison fondée en 1895 - Douay Collinse - Image de Charles Douay Fils

Charles Douay Fils
1950 – 1993

De père en fils, l’histoire continue…

Conscient qu’une tête bien faite est nécessaire pour conduire les affaires, Charles Père envoie Charles Fils à Paris. Trois années durant, il y fera des études techniques et reprendra l’entreprise paternelle en 1950. Les Ets Douay Collinse changent de statut et deviennent en 1978 la S.A Douay Collinse. A la mort de Charles Père (1976), Charles Fils connaît tous les rouages de l’entreprise, les hommes qui y travaillent et le carnet d’adresses ô combien précieux.

C’est en 1993 que Charles a transmis le feu sacré à son fils Frédéric. La transition s’est faite en douceur. Quand il analyse la longévité de l’entreprise familiale, Charles Douay insiste sur un point : “Nous n’avons pas simplement un rôle d’exécutant, nous sommes aussi des conseillers techniques“. C’est de ce savoir faire que Frédéric Douay se veut encore aujourd’hui le garant.

Quatrième génération

Titulaire du baccalauréat et d’un Brevet de technicien supérieur (génie climatique), Frédéric Douay, le nouveau patron de la S.A Douay Collinse a fait une partie de sa scolarité au lycée Baggio avant de faire ses armes dans une entreprise autre que l’affaire familiale. Cette approche du métier sur le tas lui a permis d’une part de se familiariser avec les professionnels de sa corporation et d’autre part d’acquérir une expérience intéressante avant d’intégrer la société familiale. Il incarne la quatrième génération aux commandes de l’entreprise caudrésienne.

Soixante pour cent de l’activité de Douay Collinse est tournée vers les industriels (le reste concerne les particuliers). Elle emploie une vingtaine de personnes, dont des dépanneurs en chauffage et sanitaire, ainsi que des monteurs d’installation. Aujourd’hui, Frédéric a développé la climatisation, le chauffage industriel, le traitement d’air en plus de l’activité déjà existante. Et il garde à l’esprit qu’une des meilleures armes de Douay Collinse est le service après vente. Sans lui, la noblesse de son métier et le respect de la clientèle n’existeraient pas.